Qui n’aimererait pas rester en bonne santé tout le long de sa vie ? Question bête, n’est-ce pas !.. Eh bien non, la majorité des personnes ne se souci guère de sa santé et n’y prête même pas attention, car plongé dans le désespoir et les pensées négatives ne s’aperçoivent même pas de la dégradation de leur vie. Pourtant, c’est si facile de rester en bonne santé et profiter de la vie qui vous est offerte …
Est-ce que c’est difficile de bien penser, de bien manger, de bien dormir et faire en sorte de voir la vie en rose ?, bien sur que non, car tout ceci permet d’éviter beaucoup de maladies. Il suffit pour cela de développer des pensées et des émotions positives au quotidien, les énergies et les sentiments positifs à chaque instant, et travailler à évacuer le stress et l’anxiété, facteurs de risques de maladies mentales, chroniques et cardiaques.
En effet, scientifiquement parlant, pour garder notre cœur en bonne santé, il faut avoir des pensées et des émotions positives, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Psychosomatic Medicine. Les émotions positives ressenties au quotidien pourraient nous permettre de rester en bonne santé, et d’améliorer notre santé cardiaque. Les personnes au risque élevé de maladies cardio-vasculaires devraient développer les énergies et les sentiments positifs et travailler à évacuer le stress et l’anxiété, facteurs de risques de maladies mentales, chroniques et cardiaques.
Les chercheurs de la Penn State (États-Unis) ont suivi plus de 1 000 patients atteints de maladie coronarienne et évalué leur bien-être psychologique au départ et à la fin de l’étude. Les participants ont dû répondre à des questionnaires pour préciser leurs habitudes alimentaires, leur activité physique, la qualité de leur sommeil, ainsi que leur consommation d’alcool et de tabac. Ils ont aussi dû auto-évaluer leurs émotions positives comme l’intérêt, la fierté, l’enthousiasme ou encore l’inspiration.
Les résultats de cette étude ont dévoilé que le bien-être et la santé cardiaque était liée. En effet, Nancy Sin, étudiante à la Penn State et auteur de l’étude a remarqué une association entre émotions positives et bonnes d’habitudes de santé, pratique d’activité physique, reconnues comme des facteurs majeurs de réduction du risque cardiaque. Ce cercle vertueux semble perdurer sur le long terme et diminuer le risque cardiaque. En effet, l’augmentation des émotions positives sur la durée de suivi est associée à des améliorations dans la pratique de l’activité physique, la qualité du sommeil et dans l’observance du traitement, donc sur la santé cardiaque.
« Le bien-être et l’esprit positif favorisent la motivation et la persistance dans l’adhésion à des comportements sains. Il est vrai que avoir plus de confiance en ses capacités, permet de maintenir des routines bénéfiques, comme la pratique régulière de l’activité physique et une bonne hygiène de sommeil. Enfin, les émotions positives permettent aussi un meilleur ajustement des objectifs de santé et une réponse plus proactive aux stress », conclut l’auteure de l’étude, pour expliquer les bienfaits des émotions positives sur la santé cardiaque.
Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Californie vient en effet de montrer que voir la vie en rose pourrait nous éviter effectivement beaucoup de maladies. Les universitaires ont interrogé 200 jeunes adultes sur leurs sentiments au quotidien (enthousiasme, divertissement, satisfaction…) et ont prélevé chez eux des échantillons de tissus des gencives et des joues.
Résultat : les volontaires qui ont éprouvé le plus d’émotions positives, mais aussi la surprise et la peur, ont présenté des niveaux plus bas de cytokines pro-inflammatoires, des marqueurs d’inflammation associés à de nombreuses maladies (diabète de type 2, maladie d’Alzheimer, arthrose, dépression…). Précisons que les cytokines jouent également un rôle dans la lutte contre les infections. Toutefois, des niveaux trop élevés de ces marqueurs sont associés à une moins bonne santé.
Si le fait d’être heureux a une influence directe sur la santé et l’espérance de vie, qu’en est-il de la peur, associée elle aussi à la baisse du taux de cytokines pro-inflammatoires ? « La crainte est associée ici à la curiosité et au désir d’explorer, suggérant des réponses comportementales opposées à celles observées dans les troubles inflammatoires au cours desquels les individus s’isolent des autres », explique Jennifer Stellar, principal auteur de l’étude.
Ces résultats devraient être confirmés par d’autres études. En attendant, écoutez de la musique, allez vous promener dans la nature ou allez voir une exposition
[ Via topsante.com ]