Nous passons en moyenne la plupart de notre temps à l’intérieur de bâtiments. Les allergènes et les polluants de l’habitat sont nombreux et néfastes pour notre santé respiratoire. La pollution de l’air à l’intérieur des locaux semble de plus en plus impliquée dans l’état de santé des personnes atteintes d’allergies respiratoires.
Les substances inhalées dans les lieux clos constituent des sources de risque pour la santé. Elles sont nombreuses et variées, et les niveaux de ces facteurs de risques sont parfois bien plus élevés que dans le milieu extérieur, la durée d’exposition à l’intérieur des habitats ou des bureaux étant souvent très supérieure au temps passé dehors. En effet, si l’on essaie de calculer le temps passé dans un endroit donné, il apparaît qu’un adulte vivant dans une ville passe près de 90% de son temps à l’intérieur des locaux. De plus, il peut y avoir une synergie des effets lorsque plusieurs polluants sont en présence. Qu’il s’agisse d’un pavillon ou d’un appartement récent, d’une maison ancienne ou de bureaux ultra-modernes, notre santé respiratoire est en grande partie dépendante de l’atmosphère respirée à l’intérieur des lieux de vie.
Pour répondre à cette question, il faut d’abord se la poser à soi-même : – Pourquoi ai-je des maux de tête en cours de journée ? – Pourquoi mon sommeil est perturbé et me provoque de la somnolence ? – Pourquoi ces éternuement à répétition qui provoquent un nez bouché ?
Les Acariens qui sont t-il ? – Tout simplement, parce que ces petites bêtes qu’on appelle acariens dotées de pouvoir allergisant se trouvent partout dans votre maison et notamment dans votre lit. Ces millions de petites bêtes microscopiques sont tapies dans les matelas et les oreillers et ne demandent qu’à déclencher rhinites ou autres manifestations déplaisantes, c’est la raison pour laquelle il faut absolument aérer sa literie tous les jours. Il est également conseillé de souvent laver ses draps, et de « limiter le nombre de peluches pour les enfants ». Si les allergies aux acariens sévissent toute l’année, il existe toutefois des périodes où les symptômes sont plus importants, notamment lorsque l’on reste confiné chez soi, fenêtres fermées, ce qui favorise la multiplication des acariens.
Tout simplement, parce que le soleil tue les acariens, d’où l’intérêt d’exposer couettes, draps, couvertures et oreillers, voir même matelas, à la fenêtre dès que le temps le permet. Sans compter que les secouer permet également de chasser la poussière. Or, une étude suédoise, publiée en janvier 2015 (« Clinical & Experimental Allergy ») a montré qu’on retrouvait même, plus de sept fois sur dix, des allergènes alimentaires sur le matelas des enfants ( poisson, arachide, lait et œuf ) !. Savoir que la sensibilisation à un allergène alimentaire peut ainsi survenir simplement en dormant donne une motivation supplémentaire pour passer régulièrement les matelas à l’aspirateur et en changer au minimum tous les dix ou quinze ans.
Parce que ce sont des nids à acariens, souvent confectionnées, en outre, dans des matériaux qui retiennent la poussière. Sans compter qu’on a l’habitude d’en parsemer le lit, mettant ainsi leurs allergènes durant des heures au contact direct des muqueuses de l’enfant (oeil, nez, bouche). La solution ? éviter que le pitchoun en ait quarante, pour n’en garder que quelques-unes. Puis, tous les trois mois (délai qui représente le cycle moyen de reproduction des acariens), faire séjourner les doudous 24 heures au congélateur (ou dehors s’il fait très froid). « Cela tue les acariens mais, même mortes, les petites bêtes sont encore allergisantes. C’est pourquoi il faut ensuite passer les pêluches à la machine à laver (et donc avoir choisi des modèles qui le supportent) ». L’idéal est de les soumettre à un cycle de 60°C, mais en fait, peu importe la température, c’est l’action mécanique la plus importante pour éliminer les débris pathogènes.
C’est le meilleur rempart ! Il est recommandé d’ailleurs, d’en recouvrir matelas, oreillers et couettes, plutôt que d’acheter ces différents éléments en version « antiallergique ». Les housses isolent les acariens de leur nourriture (les débris de notre peau ) et isolent la personne qui dort de ces petites bêtes ». « Quand plusieurs enfants dorment dans la même chambre, il faut prévoir des housses pour chaque literie, même si un seul enfant est allergique ». En la matière, mieux vaut ne pas lésiner et les chosir de bonne qualité : assez poreuses pour respirer, tout en offrant une barrière efficace.
L’aménagement de la chambre doit tout particulièrement retenir l’attention. Les acariens affectionnent ce lieu car la douce chaleur du lit et la transpiration du dormeur sont des conditions idéales pour leur reproduction. Les acariens se nourrissent d’ailleurs des squames humaines, cheveux, poils, débris d’ongles.
Vous devez apprendre à vous protéger, c’est si simple.:
– Profitez de ces belles journées aux allures printanières pour aérer quotidiennement votre maison pendant au moins 30 mn. Un geste qui devrait devenir une habitude, même lorsque les jours sont plus frais.
– Installez un hygromètre pour vérifier que le taux d’humidité à l’intérieur de la maison ne dépasse pas les 50%.
– Pensez à entretenir régulièrement votre literie : posez une housse anti-acariens et pensez à la laver deux fois par an. Si vous n’avez pas de housse, lavez les draps une fois par semaine à 60°c ainsi que les couvertures ou les couettes une fois par mois. Choisissez une literie sybnthétique (pas de plume, pas de laine). Et lorsque vous changerez votre sommier, choisissez un sommier à lattes, plus « plus respirant » et dans lequel il est plus difficile, pour les acariens de venir se nicher.
– Lavez régulièrement, à 60°c, les rideaux, les housses de coussin et les peluches.
– Préférez les sols lavables aux moquettes et autres tapis à poils longs dans lesquels les acariens, ces micro-araignées qui mesurent entre 0,2 et 0,4 mm, adorent se reproduire.
– N’oubliez jamais que les acariens se nourrissent principalement de débris alimentaires, de moisissures et de squames. Et qu’ils s’installent là où ils trouvent de quoi s’alimenter.
– Ne laissez pas votre animal domestique entrer dans les chambres et n’y laissez surtout pas les plantes vertes, véritables nids à acariens.
[via] topsante.com